Volaille/Résultats
Les marges de LDC sous pression
Si l’activité traiteur à marque se redresse, ce n’est que sur le prochain exercice que LDC s’attend à renouer avec les bénéfices pour l’ensemble du pôle. La volaille, qui représente toujours une partie majoritaire des activités du groupe, voit sa rentabilité soumise à une forte pression avec des matières premières chères et des revalorisations partielles et tardives. LDC, qui veut repasser le cap des 3 % de marge opérationnelle courante, regarde par ailleurs toujours au-delà des frontières pour ses développements futurs.
Si LDC se rapproche du cap des 3 Mds EUR de chiffre d’affaires sur 2012/2013, à 2,9 Mds (+ 5,4 %), les marges, elles sont sous pression. Pour la première fois, la marge opérationnelle courante passe sous le seuil de 3 %, à 2,9 % (contre 3,4 % sur l’exercice précédent). En cause, des matières premières au prix durablement élevé et des revalorisations insuffisantes et ou trop tardives. Si le résultat net augmente, grâce notamment à l’intégration fiscale de Marie (60,5 contre 56,4 M EUR sur l’exercice précédent), un des objectifs prioritaires de Denis Lambert, p.-d.g.