Sel dans les aliments
Les PME européennes insatisfaites des réponses de Bruxelles
« Les travaux scientifiques européens sont d’avis que les niveaux actuels de consommation de sel dans l’alimentation sont associés directement à une plus grande probabilité d’un développement des maladies cardio-vasculaires et des maladies rénales. Pour ces raisons, les organismes tant nationaux qu’internationaux ont fixé des objectifs pour une réduction du sodium consommé dans l’alimentation ». C’est en substance ce que la DG Sanco a répondu à l’UEAPME, le lobby des PME européennes, qui lui avait demandé de lui fournir un avis scientifique qui confirmerait ou infirmerait les bienfaits éventuels de la réduction du sel dans les aliments. Les PME ne sont pas d’accord et exigent de nouvelles recherches.
En février dernier, on s’en souvient Cf Agra alimentation n°2055 du 26.02.09 p.11, l’UEAPME –section agroalimentaire- avait écrit à la DG Sanco pour lui faire part de ses inquiétudes au sujet des initiatives de la Commission européenne en vue de limiter les teneurs en sel dans les aliments, initiatives qui s’inscrivent dans le « Cadre européen pour les initiatives nationales de réduction des apports en sel ».