Nutrition/UE
Les stratégies nationales de reformulation des produits brillent par leur manque d’homogénéité
La bataille commune contre l’obésité et les problèmes de santé connexes au sein de l’Europe s’annonce longue et semée d’embûches si l’on se réfère à la mise au point faite à la fin de 2011 par la Commission européenne sur les progrès réalisés jusqu’ici, au sein du Groupe de haut niveau sur la nutrition et l’activité physique, sur les stratégies nationales de reformulation des produits alimentaires, notamment en ce qui concerne les graisses, les sucres et le sel. Selon Bruxelles les deux tiers des Etats membres n’auraient pas à ce jour pris d’orientation – et encore moins d’engagements – en ce qui concerne l’identification des catégories alimentaires prioritaires sur lesquelles elles devraient se focaliser pour lutter contre les problèmes d’obésité.
L’augmentation de la fréquence de l’obésité dans la plupart des pays européens, tout particulièrement chez les enfants, est assez sérieuse en termes de conséquences sur la santé, tout le monde en convient. Les différents acteurs concernés s’accordent à dire que la promotion auprès des Européens de régimes alimentaires sains et de l’activité physique est une des clés d’action fondamentales pour enrayer ce phénomène et prévenir l’obésité.