Pôles de compétitivité
L’heure de vérité pour certains pôles agroalimentaires
Les services de l’Etat doivent annoncer début mai ce qui adviendra des pôles qui avaient été mal notés et classés en catégorie 3 en 2008 (1). Dans le domaine de l’agroalimentaire, ils sont cinq à être directement concernés. En tout état de cause, cette décision ne sera qu’une étape dans la politique des pôles. Après avoir évoqué cinq superpôles, Christian Estrosi, ministre chargé de l’Industrie, a évoqué le nombre de 40 pôles à terme, en lieu et place des 71 actuellement labellisés. Comment résoudre l’équation qui consiste à être à la fois un acteur de proximité pour draîner des PME souvent réticentes à collaborer avec de grands groupes, et à atteindre une taille critique suffisante pour compter sur la scène mondiale de la R & D ?
Le monde des pôles de compétitivité est en pleine ébullition. Les services de l’Etat doivent annoncer début mai ce qui adviendra des 13 pôles qui avaient été classés en catégorie 3 en 2008(1). Leur labellisation avait été maintenue en 2009, mais ils ont du s’engager dans des refontes importantes pour répondre au cahier des charges qui leur a été assigné. Un nouvel audit a été mené par CMI fin 2009 et les entretiens contradictoires ont eu lieu tout récemment à Paris.