Stratégie
L’industrie alimentaire veut valoriser ses « immatériels »
L’industrie alimentaire ne veut plus être sur la défensive. Elle fourbit ses armes pour redorer une image qui n’est pas à la hauteur de la réalité et qui dessert les entreprises de multiples façons. C’est pourquoi l’Ania, après s’être dotée d’une commission Compétitivité que préside Francis Pètre
, lance maintenant une série de « rendez-vous économiques » dont le premier sera consacré la semaine prochaine au « capital immatériel » qui fait la valeur de ses entreprises. Un travail approfondi va s’ensuivre qui, à la demande du président Jean-René Buisson, sera animé par Christophe Bonduelle. Le patron du groupe éponyme nous en livre ici les objectifs et nous fait part de ses attentes.
« Nous en avons assez d’être sur la défensive », avoue l’industriel nordiste qui est aussi administrateur de l’Ania. A ses yeux, l’écart entre l’image de l’agroalimentaire et la réalité est vraiment trop important.