UE/Etiquetage
L’industrie de la viande dénonce le carcan bureaucratique de Bruxelles
« La proposition n’est certainement pas un texte susceptible de simplifier le processus réglementaire et surtout pas de réduire la charge administrative, sans parler des coûts pour les exploitants, contrairement à ce que prétend la Commission ». C’est ainsi que la Confédération de l’industrie européenne de la transformation de la viande (Clitravi) accueille la proposition de règlement de la Commission européenne sur l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires (COM (2008) 40 final). Déjà fort mal accueillie dès sa parution
par la CIAA, l’organisation transversale des industries alimentaires, cette proposition de règlement est actuellement passée au peigne fin par les différentes branches qui espèrent bien l’amender avant son adoption finale. Pour sa part, dans la prise de position qu’elle vient de transmettre aux institutions européennes, et que commente dans l’interview ci-après son secrétaire général, Clitravi propose une trentaine d’amendements, allant pratiquement tous dans le sens d’un allègement de la législation future et d’une flexibilité maximale dans les obligations de l’industrie en matière d’étiquetage.
La responsabilité des exploitants du secteur alimentaire concernant les informations qui figurent sur les étiquettes est un premier sujet de préoccupation pour les industriels européens de la viande et de la charcuterie. Leur confédération (Clitravi) suggère un amendement pour les cas où le produit a été fabriqué ou conditionné à l’étranger. C’est le producteur ou le conditionneur, souligne-t-elle, qui détient toutes les informations disponibles sur la denrée alimentaire, c’est à lui donc d’assumer la responsabilité d’un étiquetage correct et d’autres informations au consommateur.