UE/Qualité
L’industrie des spiritueux reste opposée à la fusion des trois systèmes d’IG
Les trois systèmes d’Indications Géographiques (IG) pour le vin, les boissons spiritueuses et les denrées alimentaires doivent demeurer séparés, faute de quoi ils pourraient perdre leur spécificité. C’est ce que clame la Confédération européenne des producteurs de spiritueux (CEPS) à la veille d’un vote en commission de l’agriculture du Parement européen sur la question.
La Confédération européenne des producteurs de spiritueux estime nécessaire de préserver les trois systèmes d’enregistrement européen des Indication Géographique en vigueur (vin, boissons spiritueuses et denrées alimentaires) « afin d’éviter toute dilution de la protection des boissons comme le scotch whisky, le cognac, le brandy de Jerez ou la vodka polonaise ». Elle considère que les dispositions législatives actuelles sont largement suffisantes et que la nécessité d’une réforme des systèmes actuels d’enregistrement des IGP n’a pas été démontrée.