Spiritueux/UE
L’industrie européenne des spiritueux prone la multiplication des accords de libre échange
« La bonne santé du secteur des spiritueux et la richesse ainsi que les emplois qu’il génère en Europe dépendent de l’ouverture du commerce avec les marché-clés à travers le monde. C’est la raison pour laquelle nous appelons les responsables politiques européens à stimuler la demande des consommateurs et à poursuivre une politique commerciale ambitieuse pour débloquer les marchés d’exportation en veillant à ce que nos produits puissent bénéficier d’un traitement fiscal juste et équitable sur les marchés extérieurs ». C’est en substance ce qu’a déclaré Gavin Hewitt, le président du CEPS (Comité européen des producteurs de spiritueux) (1), lors d’une rencontre – le 27 novembre à Bruxelles – qui devait faire le point sur la situation économique actuelle du secteur et sur les défis qu’il doit surmonter dans les années à venir. Rencontre qui a eu lieu en présence d’un membre du cabinet du commissaire européen au commerce, Karel De Gucht.
Comme d’autres secteurs, l’industrie européenne des spiritueux est actuellement confrontée à une conjoncture économique difficile avec une demande des consommateurs déprimée par la crise et par les mesures d’austérité imposées par les États membres. Lors d’un sommet des spiritueux organisé le 27 novembre à Bruxelles, Gavin Hewitt, président du désormais spiritsEurope a plaidé pour une augmentation des échanges commerciaux mondiaux qui, à ses yeux, « aiderait l’industrie des spiritueux à investir et à créer plus d’emplois en Europe ».