Volaille
L’industrie française de la volaille doit retrouver de l’ambition
Par delà les éléments très spécifiques au dossier Doux, la crise que traverse le numéro deux de la volaille en France est révélateur des insuffisances et faiblesses de toute une filière mais également de son pôle industriel qui après avoir été un des fleurons de cette industrie en Europe et dans le monde, n’a pas su s’affirmer sur les marchés étrangers et reste replié sur son pré carré qui est loin de lui garantir une rentabilité suffisante. Sur un marché, où les grands groupes internationaux sont de plus en plus puissants, les industriels français doivent être mieux armés pour résister à cet impérialisme, et montrer qu’ils ont l’intention de redevenir des compétiteurs devant être pris au sérieux.
Au premier trimestre 2012, la production nationale de volailles de chair toutes espèces confondues atteint plus de 452 milliers de tonnes, en légère hausse de 0,5 % par rapport au premier trimestre 2011, selon les derniers chiffres du service statistique du ministère de l’Agriculture. La tendance étale de 2011, largement imputable à la hausse des coûts de l’aliment, semble donc se prolonger. La consommation est tout aussi peu dynamique.