Verdissement/Pologne
Olewnik accompagne la modernisation du marché
Avec près de 40 millions d’habitants, la Pologne est un marché clé en Europe de l’Est. Touché par ricochet par la situation en Allemagne, son premier partenaire commercial, le pays est le seul en Europe à n’être pas pour autant entré en récession depuis 2008. Si le volailler LDC est satisfait de ses opérations en Pologne, développées à partir d’une acquisition, l’exemple de Fleury Michon, qui a remisé ses projets dans le pays, montre que s’implanter commercialement dans les pays avec des produits élaborés n’est pas si simple quand on n’est pas Coca Cola. Des industriels français des produits laitiers, opérant depuis longtemps en Pologne, sont des acteurs importants du marché, mais ils ont une expertise de l’export et des implantations à l’international qui fait défaut à d’autres secteurs. La cession des activités polonaises que LBO France avait acheté (Dr Gerard) pour donner une envergure plus internationale à Poult laisse en tout cas supposer que le fonds attend une meilleure valorisation des deux sociétés séparément plutôt qu’ensemble. A l’invitation du ministère de l’Agriculture polonais, nous avons pu visiter quelques sites et exploitations agricoles polonaises. Morceaux choisis.
Avec 5 % de part de marché, la PME familiale Olewnik est loin derrière les leaders du marché polonais de la viande, Sokolow et Morliny, qui pèsent respectivement environ 20 % des ventes. Mais dans un marché encore très atomisé, Olewnik, qui commercialise plus de 80 % de produits porcins (viande fraîche et charcuterie) entend bien tirer son épingle du jeu. L’entreprise, qui emploie 800 personnes, annonce 105 millions d’euros de chiffre d’affaires et 20 % de croissance annuelle.
« En Slovaquie ou en Tchéquie, le marché est beaucoup plus concentré.