OMC/Indications géographiques
OriGIn réclame l’extension de la protection ADPIC à tous les produits
Étendre la protection dont jouissent actuellement les vins et spiritueux à toutes les indications géographiques (IG) reviendrait à apporter à tous les producteurs d’IG les moyens juridiques de mettre fin à l’utilisation abusive de leurs spécificités dans les juridictions étrangères. C’est en tout cas le souhait que vient d’exprimer OriGIn, l’organisation pour un réseau international d’indications géographiques, à l’adresse des négociateurs de l’OMC qui envisagent la possibilité d’étendre la protection de l’article 23 des ADPIC (Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce) à tous les produits.
Sans une réforme des principaux instruments internationaux régulant le secteur, le concept même d’Indications Géographiques serait en cause », affirme OriGIn dans une déclaration adoptée le 26 juin à Teruel (Espagne) à l’occasion de sa 4 ème assemblée générale. Selon l’organisation, « les règles multilatérales existantes en matière d’Indications géographiques ont montré leur incapacité à prévenir les techniques mensongères qui réduisent considérablement la part de valeur ajoutée destinée aux producteurs et qui ternissent la réputation des IG ».