AESA
« A peine 1 allégation de santé sur 5 peut être prouvée par les industriels »
Seules 20 % des allégations de santé peuvent être prouvées scientifiquement par l’industrie agroalimentaire européenne. C’est le verdict sévère auquel sont arrivés les experts de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (AESA) en annonçant le 24 août l’évaluation d’un dernier groupe d’allégations fonctionnelles génériques (1). L’industrie alimentaire devra en conséquence revoir ses étiquettes et retirer plus de 2 100 allégations de santé refusées par l’AESA.
L’Autorité européenne pour la sécurité des aliments a achevé ses travaux d’évaluation des allégations de santé fonctionnelles génériques et ses conclusions sont plutôt cinglantes: sur les 2 758 allégations de santé examinées, 550 environ seulement se sont avérées scientifiquement prouvées. L’industrie alimentaire est donc fermement invitée à revoir plus de 2 100 allégations apposées sur les étiquettes que les experts de l’AESA ont jugé soit « trompeuses » soit « mensongères ».