Industrie porcine/conjoncture
Porc : une année de transition
Dans l’univers de la production porcine, 2011 aurait dû constituer un cru exceptionnel, parmi les meilleurs de ces vingt dernières années. Las ! Sur la planète « cochon », les producteurs ont dû composer avec un coût alimentaire en folie, parmi les plus hauts de la période. L’exercice marque cependant le potentiel de la demande mondiale des années futures.
Tirés par une forte demande en provenance du Japon, de la Russie, mais surtout de la Chine et de la Corée du Sud (en déficit l’an passé pour des raisons sanitaires), les échanges du commerce mondial se sont accélérés et la production mondiale a atteint un niveau record, à 110 millions t, ont expliqué il y a quelques jours les dirigeants du Marché du porc breton (seul marché au cadran de porcs vifs en France qui fête ses 40 ans cette année), au cours de leur assemblée générale.