UE/Santé
Pour les « 27 », il faut reformuler les aliments avec de moindres teneurs en sel
« Il est indispensable de reformuler les produits alimentaires afin d’en réduire la teneur en sel dont la consommation excessive est à l’origine de maladies cardiovasculaires, responsables de nombreux décès ». C’est la principale recommandation que viennent de faire les ministres européens chargés de la politique sociale, de la santé et de la protection des consommateurs à l’issue de leur réunion du 8 juin à Luxembourg. Des conclusions qui ne sont pas du goût de l’industrie européenne du sel qui, tout en rappelant qu’« il n’existe pas aujourd’hui de consensus scientifique sur les bénéfices d’une réduction de la consommation de sel », suggère aux ministres de ne pas focaliser l’attention de l’opinion publique sur la seule consommation de sel mais de braquer plutôt leurs projecteurs « sur d’autres facteurs plus liés aux maladies cardiovasculaires tels que le style de vie, l’obésité, le tabac ou l’excès de consommation d’alcool ».
Pour relever le défi de la consommation élevée de sel actuellement constatée en Europe, un des principaux facteurs d’élévation de la pression artérielle et donc de maladies cardiovasculaires, les ministres européens chargés de la santé et de la protection des consommateurs ne voient pas 36 solutions : il faut inciter les producteurs et fournisseurs du secteur alimentaire à mettre l’accent sur la reformulation des produits afin d’obtenir la réduction la plus forte possible de la teneur en sel des aliments et des repas commercialisés.