Institution/Etiquetage
Pressions multiples sur Bruxelles pour l’étiquetage obligatoire du pays d’origine des viandes
Les boulettes à la viande de cheval pourraient-elles revenir sur les assiettes des consommateurs après une éclipse de quelques mois? C’est en tout cas la crainte d’un certain nombre d’eurodéputés et de professionnels de la viande suite aux informations révélant l’existence d’un projet de rapport de la Commission européenne qui, à leurs yeux, pourrait enterrer la possibilité de mentionner l’origine des viandes dans les plats préparés, une mesure fortement attendue par les consommateurs. Bruxelles s’en défend et affirme que ces insinuations n’ont pas lieu d’être et qu’il faut attendre la publication du rapport – exigé par les Etats membres suite à l’affaire du « chevalgate » – qui présentera fin octobre une série d’options concernant « l’impact de l’indication obligatoire du pays d’origine des viandes utilisées comme ingrédients » sur les entreprises.
Se basant sur la version du projet de rapport de la Commission européenne actuellement en circulation dans le cadre de la consultation inter-services à la Commission européenne (1), l’eurodéputée française du PPE, Agnès Le Brun, a réagi, sans attendre, à l’absence dans ce document de propositions législatives sur l’étiquetage obligatoire du pays d’origine des viandes utilisées comme ingrédients dans les plats préparés.