FNCL
Quelles stratégies d’avenir pour les coopératives laitières ?
Alors que la filière laitière s’apprête à mettre en œuvre la contractualisation et qu’elle se prépare à la fin des quotas, la coopération laitière française doit faire face à cette nouvelle donne. Entre la volatilité des matières premières et l’émergence de géants laitiers, notamment nord-européens, la consolidation de la coopération laitière en France semble inéluctable. Des opérations comme la naissance de Laïta (activités laitières de Coopagri Bretagne, Even et Terrena), le rapprochement de Sodiaal et Entremont, la possible intervention du FSI pour ne pas diluer les intérêts de Sodiaal dans le cadre de la reprise de Yoplait par General Mills, ou encore le projet de fusion d’Eurial et du Glac, même s’il est pour l’instant au point mort, témoignent de l’actualité de la consolidation du secteur. A l’assemblée générale de la FNCL, qui s’est tenue le 21 avril, Dominique Chargé, son président, a rappelé toutes les ambitions qu’il a pour la coopération laitière française et les moyens d’être « dans la course de la croissance mondiale ». Une table ronde a développé plus précisément des pistes de réflexion sur ces questions.
En clôturant l’assemblée générale de la Fédération nationale des coopératives laitières le 21 avril, Dominique Chargé s’est voulu résolument offensif. « La filière doit adopter une attitude conquérante, et se doter d’une stratégie en conséquence. (…) cette stratégie doit être adossée à un objectif : conquérir des marchés, certes, mais des conditions économiques qui ne mettent en péril ni les outils industriels ni les exploitations », a-t-il déclaré.