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Seuls les « bons aliments » pourront prétendre aux allégations
Les confiseries sont trop sucrées ; les en-cas, trop salés ou trop gras ; les biscuits et gâteaux, trop gras et trop sucrés. Conclusion, ces catégories d’aliments ne pourront plus arborer d’allégations de santé ou nutritionnelles. Car dorénavant, le « profil nutritionnel » des aliments guidera le législateur. Telle est l’évolution majeure de la proposition de règlement sur les allégations de santé et nutritionnelles portant sur les denrées alimentaires, par rapport aux premiers projets
. La version finale devait être présentée, le 16 juillet, par le commissaire David Byrne, en charge de la santé et de la protection des consommateurs.
Justifier scientifiquement les allégations ne sera pas suffisant. Les rendre compréhensibles non plus. Le champ des interdits en matière d’allégation s’est considérablement élargi avec la proposition de règlement que devait présenter David Byrne, le 16 juillet. La législation sur les allégations de santé – aujourd’hui interdites – est assouplie. Mais globalement, le texte, très attendu par les industriels, pour son lien étroit avec l’innovation, sera plus contraignant que prévu. Les prescriptions récentes de l’OMS n’y sont peut-être pas pour rien !