Volaille
Sofiprotéol propose une offre largement amendée pour la reprise du groupe Doux
Le tribunal de commerce de Quimper examine à compter de ce vendredi 27 juillet une quinzaine d’offres de reprise du groupe volailler Doux. L’affaire sera alors mise en délibéré mais le tribunal devrait rendre sa décision rapidement, car tous les protagonistes de cette affaire attendent avec impatience – et inquiétude pour nombre d’entre eux – de sortir de cette situation de crise. Celle-ci ne se fera pas sans certains sacrifices bien que des progrès substantiels ont pu être apportés, notamment dans l’offre « coordonnée » que proposent plusieurs entreprises sous la houlette de Sofiprotéol. Le contour exact des propositions que compte faire la famille Doux, propriétaire du groupe, n’est pas encore clairement connu, mais cette offre suscite déjà de nombreuses réserves. Le gouvernement a fortement insisté pour que le schéma retenu prenne largement en compte l’aspect social et la préservation de l’emploi, ce à quoi répond partiellement le plan proposé par Sofiprotéol. Les syndicats, pour leur part, espèrent tourner la page et limiter la « casse sociale ».
L’événement marquant de la semaine écoulée a été le dépôt auprès de l’administrateur judiciaire d’une offre révisée pour le rachat des activités de Doux par le groupe de sociétés fédérées autour du groupe financier et agro-industriel Sofiprotéol. Cette nouvelle version « sauvegarde davantage d'emplois, élargit le projet industriel et protège les intérêts des éleveurs », note le communiqué de Sofiprotéol.