Soupçons
Tous les responsables politique, éleveurs, industriels, distributeurs ont eu beau jeu de répéter à l’envi et à l’unisson que la traçabilité de la viande française était irréprochable, bête par bête et muscle par muscle, rien n’y fera : le doute s’est installé. Et malgré le plan de communication déroulé qui, à juste titre, rappelle qu’il ne s’agit pas d’une crise sanitaire, le fait de substituer du cheval à du bœuf ne peut que renforcer les critiques contre la « malbouffe » et les mauvaises pratiques des industries alimentaires.