UE/Chaîne alimentaire
Une majorité du Conseil agricole penche pour une certaine forme de régulation
Promouvoir des relations durables fondées sur le marché entre les différents acteurs. Lever les obstacles pour mettre un terme aux pratiques qui fragmentent le marché intérieur. Augmenter la transparence tout au long de la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Ce sont les mesures les plus significatives, destinées à améliorer le fonctionnement de la chaîne alimentaire, sur lesquelles une grande majorité des ministres de l’agriculture de l’UE se sont entendus lors du Conseil agri du 29 mars à Bruxelles. Des mesures que le ministre français Bruno Le Maire a qualifiées « d’avancées importantes et que la France a obtenu de figurer dans les conclusions de la présidence espagnole ». Cela montre, a-t-il dit devant la presse, « que les idées françaises en matière de PAC et en matière de régulation des marchés agricoles gagnent du terrain en Europe ».
Les conclusions de la présidence espagnole (1) établissent une distinction entre les points sur lesquels une majorité d’États membres se sont entendus, les éléments sur lesquels quelques ministres sont parvenus à un accord et les idées auxquelles un nombre important d’entre eux ont souscrit. Quatre ou cinq Etats membres, aux conceptions réputées très libérales, feraient de la résistance et n’ont donc pas cautionné entièrement les conclusions de la Présidence.