Viande cellulaire : l’Europe ne doit pas prendre de retard
Végétales ou cellulaires, les alternatives à la viande d’élevage sont en plein développement. Ces nouveaux venus sur le marché de la protéine alimentaire se veulent rassurants sur la concurrence vis-à-vis des acteurs traditionnels. Mais, dans un paysage de start-up en évolution constante, l’Europe doit imposer son modèle, sous peine, à terme, d’être dépendante des technologies et des entreprises étrangères.
La première édition de l’événement #esafootech, dédié aux start-up du secteur agroalimentaire, se tenait dans l’enceinte de l’ESA d’Angers le 21 novembre. Preuve des enjeux et des questionnements qu’elles soulèvent, la viande cellulaire et la transition alimentaire se sont invitées au cœur de nombreux débats. Dès l’ouverture de la journée, Matthieu Vincent, co-fondateur de DigitalFoodLab, a placé le sujet au centre de l’attention. Selon lui, les alternatives aux protéines animales sont l’un des grands thèmes qui animeront les start-up de la foodtech dans les années à venir.