Accaparement des terres : la fin de la « ruée sauvage »
Selon l’organisation internationale Grain, le phénomène d’accaparement des terres progresse moins vite depuis 2012, notamment parce que de nombreux projets de grande envergure ont été abandonnés. Toutefois, il se consolide à certains égards, se dotant « de cadres et de principes » et bénéficiant de l’apport de nouveaux acteurs, tels que les fonds de pension.
À la suite de son rapport retentissant paru en 2008, intitulé Main basse sur les terres agricoles en pleine crise alimentaire et financière, l’ONG internationale Grain a publié, le 12 juillet, un nouveau rapport, qui démontre, sur la base d’informations recensées dans le monde entier depuis 2006, que le nombre de transactions foncières qu’elle qualifie d’accaparement de terres progresse moins vite depuis 2012.