Arguments
La crise grecque montre, s’il le fallait, toutes les faiblesses de l’Europe à régler ses problèmes : divergences sur les remèdes à apporter à cette crise financière ; lenteur de décision ; manque d’anticipation sur des aléas prévisibles. La question agricole n’est au fond pas très éloignée de celle de la finance (la question de la régulation avait déjà rendu les deux types de problèmes assez similaires). Les divergences sont profondes entre plusieurs pays membres ; le manque d’anticipation est également flagrant ; la capacité de l’Europe à agir vite est limitée.