Vin
Bruxelles appelée à améliorer sa proposition sur les droits de plantation
Les Etats membres producteurs et les viticulteurs ont été pour le moins déçus par les services de la Commission européenne qui, devant le groupe d’experts à haut niveau, ont suggéré le maintien d’une régulation des plantations pour les vins sous AOP ou IGP, mais pas pour les vins sans IG dont les superficies seraient soumises uniquement à une clause de sauvegarde. Les représentants des États membres tiendront une dernière réunion le 23 novembre à Bruxelles pour tirer des conclusions sur la base desquelles la Commission préparera des propositions législatives. Des avancées ne sont pas à exclure puisque, le 9 septembre à Chypre, devant les journalistes, le commissaire à l’agriculture, Dacian Ciolos, avait expliqué que, pour les vins sans IG, la régulation serait prise en charge par la profession, si elle est structurée, ou par les États membres (1).
Les « éléments de réflexion » sur la future gestion des plantations de vignes présentés le 21 septembre par le directeur général des services agricoles de la Commission européenne, José Manuel Silva Rodriguez, au groupe à haut niveau (représentants des ministères de l’agriculture des États membres de l’UE) réuni à Palerme, sont les suivants :
– pour les vins sous appellation d’origine ou indication géographique protégée.