Régulation laitière
Bruxelles ne compte pas innover
Le rapport sur la situation du secteur laitier que la Commission européenne a prévu d’adopter le 22 juillet et qui sera examiné le 7 septembre par les ministres de l’agriculture de l’UE ne devrait pas contenir de propositions vraiment novatrices pour sortir de la crise. C’est ce qui ressort des premières informations contenues dans le projet actuellement en préparation à Bruxelles. La Commission n’entend en aucune façon remettre en cause la politique laitière, notamment sur les quotas, résultant du bilan de santé de la Pac. Parmi les mesures les plus concrètes que pourrait proposer la Commission dans son rapport figure la mise en place en décembre d’un programme de promotion additionnel ciblé sur l’UE et un assouplissement du régime des aides d’État, mais aussi une modification temporaire du mécanisme de super-prélèvement laitier (en cas de dépassement de quota).
La Commission a l’intention de s’en tenir strictement aux consignes du Conseil européen de juin dernier, selon lesquelles les options possibles pour stabiliser le marché laitier doivent être strictement recherchées dans le cadre du bilan de santé de la Pac. Cela signifie, est-il indiqué dans ce projet que « toute idée visant à réduire ou geler les augmentations de quotas n’a plus besoin d’être examinée plus avant ».