Embargo russe
Bruxelles tente de juguler l'onde de choc agricole
En réponse aux pays qui condamnaient l'atteinte de Moscou à la souveraineté ukrainienne, la Russie a rétorqué en fermant ses frontières. Conséquence : un « embargo total » d'un an a été imposé sur le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait, les légumes et les fruits en provenance des États-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège. Pour venir en aide aux maraîchers, l'Union européenne a déjà débloqué quelques 125millions d'euros. Concernant la France, le prochain rendez-vous avec la profession agricole, pour discuter de la situation, est fixé au 3 septembre au ministère de l'agriculture. Si la crise a provoqué de nombreuses réactions à ses débuts, aujourd'hui, il est difficile d'en mesurer les impacts et il semblerait que certains secteurs soient moins touchés que ce qu'il n'y paraît.
En plein été, la Russie décide de fermer ses frontières aux produits alimentaires provenant d'Europe notamment. Tollé dans la profession agricole. Dès le vendredi 8 août, des cargaisons de fruits et légumes ont été refoulées à la frontière russe soit le lendemain de l'annonce de l'embargo sur les produits alimentaires européens.