Concilier préservation de l’espace agricole et crise du logement
Un étalement urbain galopant d’un côté et une pénurie du logement dans un contexte de rareté foncière de l’autre : il faut souhaiter que les scrutins à venir dégageront des perspectives sur ce dossier brûlant du sol. Mais l’affaire peut-elle être tranchée ? De 2000 à 2006, les espaces artificialisés se sont en effet accrus de 3% pour occuper désormais 5% du territoire hexagonal. Soit, une hausse considérable survenue à 90% au détriment des terres agricoles, rapporte le commissariat général au développement durable.