Organisation des marchés
Contractualisation laitière : tous s’y mettent sauf… Lactalis
À l’approche de la parution du décret sur les Organisations de Producteurs (OP), les négociations entre les éleveurs et leur collecteur s’accélèrent. Bongrain a signé son propre protocole d’accord le 2 mars avec ses groupements de producteurs, rejoignant ainsi Danone, Senoble et Milleret au rang des bons élèves de la contractualisation. Les PME suivent le mouvement et rencontrent à leur tour les groupements pour définir leurs relations avec les producteurs affiliés aux OP. Seul Lactalis, premier industriel laitier européen, persiste à ne pas reconnaître les organisations de producteurs et maintient la pression sur ses éleveurs pour obtenir des contrats signés individuellement. Accompagnant la fin des quotas laitiers, ces différents contrats cadres sont négociés entre un industriel et les groupements représentant ses producteurs. De fait, chaque négociation déboucge sur des accords différents selon les collecteurs et les régions, libéralisant ainsi encore un peu plus le secteur.
Après Milleret, Danone, et Senoble, Bongrain a signé le 2 mars un protocole d’accord encadrant la contractualisation entre l’industriel et ses groupements de producteurs. Par ailleurs, Bel rencontrait cette semaine ses producteurs pour négocier à son tour un contrat cadre. Une négociation qui s’est faite naturellement pour une grande partie des transformateurs du secteur.