Court ou long terme ? Quand les bonnes années pénalisent l’agriculture
« Les bonnes années, c’est dramatique pour l’agriculture ! », plaidait ironiquement Jean-Marie Gabillaud, vice-président de la Cavac, et président de Coop de France Ouest, lors d’un atelier Vivéa, le 19 avril. « Les bonnes années sapent tous les efforts que vous avez pu faire », explique-t-il. Et d’étayer d’exemple sa thèse paradoxale. « Cette année, le pétrole est remonté à 800 euros la tonne, alors on commence à réfléchir et tout le monde sort la calculette pour adapter ses itinéraires techniques et ses choix.