Edito
Curseurs
C’est avec mille et une raisons que les éleveurs et une partie des transformateurs ont demandé et obtenu un gel relatif des quotas laitiers. La baisse des prix est telle qu’il faut éviter de saturer encore plus les marchés. Mais il faut aussi prendre conscience des conséquences d’une telle politique si elle devait se prolonger : il y a plusieurs pays européens (Danemark, Pays Bas, Espagne…) qui piaffent d’impatience de pouvoir produire plus. Et non sans objectif commercial : prendre des parts de marché à ceux qui gèlent leur production, comme les Français.