Inra
Des marges plus élevées en bio et en intégré
Peut-on obtenir à la fois une bonne performance économique et cultiver de façon propre ? L’Inra de Versailles a présenté le 24 avril lors d’une visite co-organisée avec l’Association française des journalistes agricoles (AFJA) les premiers résultats d’une étude comparative entre quatre systèmes de cultures : productif, intégré (c’est-à-dire avec moins d’intrants), sans labour et biologique. Les marges les plus élevées ont été obtenues avec les cultures biologiques pour le blé, et en système intégré pour le pois protéagineux.
Il n’est plus possible de produire comme on le fait jusque-là sans se soucier des conséquences néfastes pour l’environnement (pesticides, ruissellement des engrais nitratés dans les nappes). Les chercheurs de l’Inra de Versailles travaillent sur un programme « systèmes de culture durable », dans lequel ils expérimentent les quatre différents modes de culture et comparent les résultats. Leur objectif est de réduire les apports d’intrants (engrais, phytos, fuel).