Des taxes locales qui incitent à l’artificialisation, selon Guillaume Sainteny
«Ce qui me frappe aujourd’hui, c’est que non seulement en matière de fiscalité, on n’a pas de ressources dédiées à la biodiversité, mais on a surtout une fiscalité qui lui est extrêmement défavorable », a constaté Guillaume Sainteny, qui enseigne le développement durable à l’Ecole polytechnique. Prenant l’exemple de la fiscalité locale, « à part la taxe sur le foncier non bâti, toutes les autres sources de fiscalité locale, qu’elles aillent à la commune, au département, à la région ou encore aux syndicats intercommunaux, incitent à l’artificialisation ».