Difficile transition de la cogénération à l’injection
Depuis septembre, les unités de biogaz en cogénération peuvent se tourner plus facilement vers l’injection. Pour autant toutes ne seront pas éligibles. Les installations trop petites ou sur des réseaux déjà saturés ne pourront pas franchir le pas.
Depuis le 8 septembre, un décret permet aux installations de méthanisation en co-génération de rompre leur contrat d’obligation d’achat pour se tourner vers l’injection, le gaz porté, le bioGNV ou la production de chaleur. Lors du Sommet de l’élevage le 8 octobre, une conférence a permis de dessiner les contours des unités de méthanisation qui pourraient profiter de cette disposition. Le premier critère est la puissance des unités en fonctionnement. « Sous les 250 kWe, la conversion va être compliquée », chiffre Thomas Filiatre chez Solagro.
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