En direct de Bruxelles
Doha, moyen supposé d’éviter le pire
Pascal Lamy, bien sûr, Lula, comme il se doit, mais aussi les dirigeants de l’Asie du Sud-Est et même les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE : les appels à de nouveaux efforts pour boucler sans trop tarder le cycle de Doha se multiplient ces derniers temps, crise économique aidant. Celle-ci fait craindre en effet une multiplication des réflexes protectionnistes que seul un accord multilatéral est supposé contrecarrer, bien que l’on n’assiste pas pour l’instant, selon la Commission européenne, à un « déluge » de mesures qui faussent les échanges.