Choc des vidéo
Émotions, réactions et plan d’actions face à des pratiques en abattoir
La diffusion des vidéos en camera cachée, filmées dans trois abattoirs, a soulevé l’indignation du grand public, des professionnels et du ministre de l’Agriculture. Stéphane Le Foll a lancé un plan d’action visant surtout à protéger les lanceurs d’alerte et instituer un Monsieur Bien-être animal dans chaque établissement. Les professionnels approuvent, mais tous redoutent les conséquences sur la consommation de viande qui n’avait pas besoin de ces scandales dans la situation économique actuelle.
Ce sont des images chocs, issues de vidéos tournées en caméra cachée dans trois abattoirs différents par l’association de protection animale L214, en moins de six mois, qui ont mis le feu aux poudres. Et révélé l’inacceptable : certains abattoirs traitent les animaux de manière scandaleuse. La Fédération nationale bovine porte plainte contre X. Interbev se porte partie civile. Les industriels de la viande rappellent le 31 mars qu’« en aucun cas […] ces actes inadmissibles » constituent « une généralité en France » (1).