Engrais : levée de boucliers contre l’interdiction de l’urée
L’AGPM (producteurs de maïs) a dénoncé le 25 avril le surcoût « insurmontable » de l’interdiction de l’urée, inscrite dans le projet de Plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (Prépa). Une mesure que le gouvernement cherche à faire passer « en grande précipitation », s’est rebiffée l’Unifa (industries de la fertilisation), également hostile à la taxation des engrais azotés.
« Le remplacement de l’urée par d’autres engrais pour réduire la volatilisation de l’ammoniac », prévue dans deux textes mis en consultation publique du 6 au 27 avril par le ministère de l’Environnement, « représenterait un surcoût global insupportable pour une filière qui fait déjà face à de lourdes difficultés économiques », selon un communiqué de l’AGPM. Au lieu de cette interdiction, la filière maïs propose une approche fondée sur de bonnes pratiques (enfouissement de l’urée...) et l’innovation (telle que l’emploi d’inhibiteurs d’uréase), rappelle-t-elle.