Agrafil du 25 octobre 2024
C'est, en creux, la principale information à retenir du comité de suivi du PSN (déclinaison national de la Pac) qui s'est tenu ce 24 octobre: les mobilisations de cet hiver, celles qui menacent dans les prochaines semaines et, peut-être, l'instabilité politique actuelle auront eu raison des velléités du ministère de l'Agriculture à durcir les conditions d'accès aux éco-régimes. Malgré la critique virulente de l'Inrae en septembre 2023 sur leur «manque d'ambition environnementale», puis la propos...
À l'occasion du comité de suivi du PSN (déclinaison nationale de la Pac) le 24 octobre, le ministère de l'Agriculture a dévoilé son projet d'assouplir la BCAE 7 (conditionnalité) dédiée aux rotations, en l'assortissant – comme permis par la modification du règlement européen opérée au printemps, après les manifestations agricoles – d'un critère de diversification des cultures. Toutefois, plusieurs représentants de syndicats agricoles présents, pour la plupart mécontents de l'arbitrage, ont...
À l'occasion du comité de suivi du PSN (déclinaison nationale de la Pac) le 24 octobre, le ministère de l'Agriculture a dressé un premier bilan des demandes de souscription aux mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) pour la nouvelle programmation de la Pac, montrant que les mesures visant les herbivores, les milieux humides et les herbages ont encore eu la préférence des agriculteurs. Les 11 MAEC les plus demandées (entre 1500 et 4500 demandes chacune) appartiennent aux familles...
La réforme de l’accès aux aides découplées pour les SPL (surfaces pastorales ligneuses) dans la Pac 2023-2027 a eu un impact «globalement limité à l’échelle de tous les déclarants», a indiqué le ministère de l’Agriculture lors du comité de suivi du PSN (déclinaison nationale de la Pac) le 24 octobre. La nouvelle Pac a introduit un critère de chargement d’animaux (0,2 UGB/ha minimum) pour que ces surfaces pâturées puissent bénéficier des aides découplées. En 2023, première année d’application, 12...
Sur les ondes de Sud Radio le 23 octobre, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard s’est dit favorable, mais avec prudence, à l’instauration d’une taxe sur les produits sucrés et gras, hypothèse à laquelle l'Ania (agroalimentaire) s'est vivement opposée la veille. «Tout ce qui permet d’améliorer les aides aux agriculteurs, je prends. Maintenant, il faut veiller à ne pas stigmatiser systématiquement le sucre et le gras», a-t-elle expliqué. «Je rappelle que ce sont tout de même des filières...