Foncier
Il fallait sans doute s’y attendre : le foncier agricole risque d’échapper au contrôle des agriculteurs. Les exploitations deviennent de plus en plus importantes en taille et de forme sociétaire, la pression des autres intérêts, de nature non agricole, se fait plus forte ; les prix du foncier augmentent et donc le coût d’accès à la terre ; les capitaux extérieurs sont de plus en plus nécessaires. Ce ne sont donc plus des terres agricoles que l’on échange mais des parts de sociétés. Ou alors, des terres sont vendues, mais majoritairement déjà louées.