Glyphosate : l’Anses lance une évaluation des co-formulants
Si le glyphosate ne peut être classé cancérogène, d’après un avis de l’Anses le 12 février, les co-formulants « soulèvent des préoccupations », a aussi estimé l’agence. Ségolène Royal a réclamé dans la foulée l’interdiction d’ici fin mars des préparations à « risques préoccupants ».
« L’agence relève qu’au vu du niveau de preuve limité, une classification en catégorie 1A ou 1B (cancérogène avéré ou présumé pour l’être humain) ne peut être proposée, mais qu’une classification en catégorie 2 (substances suspectées d’être cancérogènes pour l’homme) peut se discuter », écrit l’Anses. Au-delà de la substance active, les co-formulants contenus dans les préparations à base de glyphosate « soulèvent des préoccupations », en particulier la tallowamine (en français, amines grasses de suif).