Indications géographiques : l’UE tente de préserver le gruyère français
La Commission européenne a accordé plus de temps à la France afin de présenter une demande d’appellation d’origine contrôlée plus étayée pour le gruyère, le dossier, présenté à l’été 2007, ayant été jugé trop léger pour justifier l’octroi d’une indication géographique. Dans le cadre des négociations bilatérales avec la Suisse, relancée au mois de décembre, Berne réclame l’exclusivité dans l’utilisation de cette appellation. Toutefois, l’Union européenne privilégie la reconnaissance de deux dénominations, l’une pour le gruyère suisse, l’autre pour son équivalent français.