Protocole de Kyoto
Intégrer ou non l’agriculture
La France doit avoir transmis le 31 décembre à la Commission européenne sa décision d’intégrer ou non l’agriculture dans la mécanique de Kyoto, c’est-à-dire d’associer ce secteur de l’économie aux efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre (Ges), a-t-on appris le 15 novembre au « rendez-vous climat », organisé à Paris par la Mission interministérielle de l’effet de serre (Mies) et le ministère de l’Écologie.
Pour l’instant la décision n’est pas prise. Le ministère de l’Agriculture est au centre de la discussion. La Commission transmettra ensuite la réponse à la Convention Climat, à Bonn (Allemagne), qui héberge le Protocole de Kyoto. Le Royaume-Uni, l’Italie et le Canada s’apprêteraient à faire entrer leurs secteurs agricoles respectifs dans le système, ressort-il des discussions informelles, a-t-on évoqué à la Mies.