Jeunes agriculteurs : cinquante ans et une culture du débat toujours pugnace
Le syndicat des Jeunes agriculteurs, "centre de sélection pour l’élite agricole », a maintenu sa culture de débats tous azimuts, lors de son 50e congrès à Mâcon. Moins de cogestion avec l’État, diversité accrue des modèles agricoles français, filières et interprofessions souvent en panne… les motifs d’interrogations sur l’agriculture et la place des jeunes n’ont pas manqué.
Jeunes Agriculteurs, c’est « la sélection, la formation, l’émergence de l’élite agricole, celle qui va encadrer la profession agricole », a résumé Joseph d’Auzay, ancien directeur du Cercle national des jeunes agriculteurs (CNJA) dans les années quatre-vingt, lors du 50e congrès du syndicat le 2 juin à Mâcon. Jean-Luc Mayaud, historien et président de l’université Lyon II, continue : « Dès le départ, les JA s’appellent agriculteurs, à une époque où l’on parle plutôt de paysans.