Céréales
La crise financière ne fait qu’amplifier la baisse des marchés
Qui, d’une offre trop abondante ou de la crise financière, plombe le marché des céréales ? Pour un certain nombre d’experts, ce sont plutôt les fondamentaux du marché qu’il faut accuser. Le retrait des financiers, qui apparaît limité, semble surtout jouer un rôle amplificateur. Le marché garderait donc sa raison… A priori.
Petit à petit, les prix des céréales se rétractent. De 195 euros/t le 21 août, le prix de la tonne de blé rendu Rouen a franchi à la baisse le palier des 150 euros/t, pour descendre à 145 euros/t le 8 octobre. Les « seuils psychologiques », si chers aux analystes, passent et trépassent les uns après les autres. En maïs, les cours ne cessent de baisser depuis le début de l’été, le prix rendu Bordeaux étant tombé début octobre à 122 euros/t. Ce renversement de tendance a plusieurs explications, dont une essentielle : l’orientation baissière à court terme des fondamentaux.