Exploitation
La diversité agricole, c’est d’abord celle des revenus
Les écarts de revenus deviennent extrêmement élevés, soit entre différents types de spéculation, soit entre régions. De quoi relativiser l’intérêt des ratios moyens, même lorsqu’ils sont en hausse comme en 2011.
C’est une agriculture plus diverse que jamais qui a été présentée par la Commission des comptes de l’agriculture le 4 juillet. Une diversité de revenus surtout. La commission en a montré l’ampleur. Autour d’une moyenne de 32 500 euros l’an pour le revenu courant avant impôts des exploitants, les écarts sont énormes. Par spécialités tout d’abord : tandis que les viticulteurs atteignent, en moyenne, 58 000 euros, les arboriculteurs plafonnent à 10 900 euros. Pour les producteurs de légumes, c’est une vraie année noire avec un résultat courant affiché de 8 100 euros.