La France conforte sa position d’exportatrice de bovins vifs
En élevage allaitant, la France devient de plus en plus un pays « naisseur ». L’activité d’engraissement régresse aux dépens de l’exportation de broutard(e) s sur les pays tiers, notamment du pourtour méditerranéen.
« Le cheptel allaitant français est positionné sur l’export de bovins vifs », a relevé Philippe Chotteau, chef du département économie de l’Institut de l’élevage (Idele), lors d’un point économique le 7 novembre, lors de la conférence Grand Angle Viande. L’export de broutards avait permis depuis plusieurs années de tenir un peu les prix du marché français, surtout depuis le développement des achats des pays du pourtour méditerranéen. L’Italie reste toujours aussi friande des broutards français, a précisé Philippe Chotteau.