Le « Paquet pesticides » de l’UE
La France veut un compromis politique avant janvier
Il y a le bilan de santé de la Pac… Et il y a le « paquet pesticides ». L’autre « dossier chaud » de la présidence française de l’Union, cette future réglementation qui doit durcir les conditions d’utilisation d’une grande part des intrants agricoles, a fait l’objet d’un séminaire les 25 et 26 novembre à Paris, organisé par l’Hexagone avec des représentants de 20 Etats membres. C’est également la semaine et le lieu que l’ECPA (Association européenne des industries des produits phytosanitaires) a choisi pour tenir sa conférence annuelle qui portait sur « l’impact et l’évolution de la législation européenne des produits phytosanitaires ». Echange de points de vue à l’heure où les « trilogues », réunions tripartites entre des représentants de la Commission, de la présidence et des députés, battent son plein. Paris ne perd pas l’espoir de conclure ce dossier avant la fin de l’année. Même s’il est épineux : c’est la première fois que la procédure de co-décision s’applique à un dossier agricole. Or, ce sujet, qui touche à l’alimentation et à l’environnement, est particulièrement sensible.
La fin de l’année approche, et les négociations autour du « paquet pesticides » ne sont toujours pas conclues. Pourtant, « j’en ai fait une priorité de ma présidence », n’a pas manqué de rappeler Michel Barnier, ministre de l’Agriculture, le 25 novembre à l’occasion du séminaire « Agriculture durable et pesticides » organisé par la présidence française de l’Union à Paris.