Edito
La peau de chagrin
Une fois de plus, les productions animales se retrouvent en panne. L'année qui s'annonçait correcte pour plusieurs secteurs risque de se révéler désastreuse. Et on aurait tort d'accuser Poutine et son embargo sur les produits alimentaires européens. Le reflux des cours et/ou de la production française date, la plupart du temps, d'avant cet embargo. Le responsable, c'est l'état de totale désorganisation de nos filières, l'individualisme des différents maillons de la chaîne alimentaire.