Interview
« La résignation ne peut pas s’imposer »
Après six ans au secrétariat national de la Confédération paysanne dont les deux dernières comme porte-parole, Philippe Collin va passer la main et à des projets sur son exploitation.
Vous êtes porte-parole de la Confédération paysanne depuis 2009. Quel bilan tirez vous de cette mandature ?
J’ai été au bureau de 2007 à 2013, d'une élection aux chambres à une autre. Je garde le sentiment que l'agriculture évolue très vite et que sa diversité n'a jamais été aussi forte qu'aujourd’hui, mais avec de moins en moins de monde. Cela rend difficile la création de dynamiques collectives dans lesquelles les paysans se retrouvent pour échanger à partir de leur activité professionnelle quotidienne.