Loi OGM
L’Assemblée nationale dans la lignée du Sénat
Mardi 1
avril, l’Assemblée nationale se consacrera au débat sur les OGM. Les discussions s’annoncent fort animées. Elles pourraient s’étaler sur trois jours. La commission des affaires économiques n’a pas changé le fond du projet de loi, dont Antoine Herth, rapporteur, tenait absolument à préserver l’équilibre. Mais cela n’a pas fait le bonheur de tous. Si les débats se sont déroulés dans une atmosphère correcte, les députés de l’opposition ont tous voté contre le texte. Alors que 300 amendements ont été étudiés en commission, 600 pourraient être présentés en séance plénière. Chacun fourbit ses armes. Les associations environnementales sont comme toujours très actives. Elles ont choisi de mettre en avant l’intérêt socio-économique pour la France de garder une agriculture exempte d’OGM. Le ministre de l’Environnement, Jean-Louis Borloo, devra se positionner par rapport à son camp politique, plutôt favorable aux OGM, mais aussi par rapport à l’opinion publique et aux associations environnementales, de plus en plus présentes dans les débats. Un billard à plusieurs bandes.
Trois cents amendements. C’est ce qu’ont examiné les députés membres de la commission des affaires économiques le 26 mars, à l’occasion d’une réunion consacrée au projet de loi sur les OGM. Un chiffre élevé. La séance s’est terminée à 1 heure du matin, après 7 heures de travail. Pour Antoine Herth, rapporteur de la loi et député UMP du Bas-Rhin, « le climat général était plutôt bon et la discussion générale extrêmement intéressante ».