L'assurance de demain, entre incitation et obligation
Le bilan des dégâts 2016 est encore provisoire mais déjà, les acteurs du monde agricole s’interrogent sur l’avenir. Le dispositif assurantiel n’a pas eu le succès escompté et pourtant, les événements de l’année mettent en lumière l’absolue nécessité de se prémunir face aux aléas climatiques. Reste à savoir comment convaincre, ou obliger, les agriculteurs à s’assurer.
« L’année 2016 a mis en évidence les problématiques du système assurantiel », estime Joël Limouzin, responsable du dossier gestion des risques à la FNSEA. Si les acteurs du milieu agricole sont unanimes sur le besoin de prendre les devants face à l’éventuelle survenue d’aléas climatiques, le paradoxe réside dans le fait que pour 2017, les agriculteurs risquent d’être encore plus réticents à recourir à l’assurance. Parce qu’ils se montrent déçus du contrat-socle tel qu’il est (voir article précédent) mais surtout, pour des raisons financières.
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